1972 : La Renault 5
C’est la première fois que l’humour apparaît dans une publicité : jusque-là, les publicités étaient banales et froides, ici, elle est innovatrice, créative et amusante. Renault a choisi d’humaniser cette voiture, autant sur les affiches que sur les publicités télévisuelles, pour monter aux consommateurs qu’elle peut faire partie de la famille. L’humour est un genre nouveau dans la publicité, il rapporte beaucoup car il y a eu plus de 5 millions de modèles vendus. Cette petite voiture trouvera rapidement sa place dans le marché de l’automobile, alors dominé par la Renault 4 et la 2CV de Citroën.
Avec la généralisation des télévisions dans les ménages, Renault s’appuie de plus en plus sur la publicité télévisuelle.
C’est sous la forme d’un dessin animé que Renault présente sa nouvelle citadine au concept révolutionnaire pour l’époque : la Renault 5.
Les dessins animés sont de plus utilisés dans les publicités, cela a un rapport avec les courts et longs métrages d’animations qui sortent depuis quelques années. Par exemple, “Les Aristochats” est un long métrage d’animation qui est sorti le 8 décembre 1971 en France. Dans ces “films” la musique est omniprésente, mais dans les publicités aussi. La bande son de la publicité ci-dessus est entraînante mais très entêtante et enfantine. Elle a pour but de séduire toute la famille : les adultes par les qualités vantées mais aussi les enfants car cela leur rappelle les films d’animations.
L’entreprise entend mettre fin à l’alternative entre voiture élégante, symbole de réussite sociale, et petite voiture bon marché, robuste mais poussive. L’objectif est de réaliser un modèle peu cher mais performant et confortable, au design dynamique et jeune, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. De ces ambitions naît une réussite commerciale qui fait oublier la 4L.
1977 : La Renault 4
Dans cette publicité, Renault vante le petit prix de sa Renault 4 (ou 4L). Si on lit les inscriptions sous le dessin, nous pouvons voir "Par les temps qui courent, il est bon de choisir une voiture pas chère" mais aussi "Sa consommation ne dépasse pas 6.5 litres d'essence ordinaire à 90km/h et 8.3 litres en ville", l'entreprise choisit bien ses mots car elle fait référence au début de la période communément appelée "les vingt piteuses".